J. Grenier dit « On peut voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver »
Et si le voyage permettait d’aller plus loin sur le chemin de l’introspection ? Et s’il répondait en fait à notre soif d’épanouissement ?
Partir, c’est quitter ses habitudes. Loin de la routine, on peut faire une vraie coupure et prendre du recul sur sa vie. On se déconnecte pour s’imprégner d’un nouveau décor et apprécier ce qui nous fait du bien. Cette nouveauté donne un gout d’aventure et sortir de sa zone de confort est comme un nouveau challenge, c’est tellement grisant ! Parler une autre langue, rencontrer de nouvelles personnes, changer de rythme, c’est finalement expérimenter une autre vie, l’espace d’un instant !
De même, vivre sans montre et sans impératifs permet aussi de se laisser porter par le rythme local. On profite ainsi de cette sensation et on s’adapte à la vie sur place, sans s’imposer.
On profite de changer de saison dans l’autre hémisphère pour recharger ses batteries. Quoi de plus agréable que de partir au soleil en plein hiver ? C’est le moment pour les loisirs et le repos. Et c’est hors de notre contexte quotidien que nous avons l’opportunité de partager des moments privilégiées avec nos proches (amis, conjoint, famille) ou avec nous-même. On peut ainsi prendre le temps de discuter ou, si l’on est seul, d’écrire dans un carnet. Cet instant de pause représente un arrêt sur image, un moment où l’on est disponible pour (s’)écouter.
Loin de chez soi, on se laisse surprendre par d’autres points de vues et l’on réalise qu’il n’existe pas une seule vérité. Le voyageur a la chance de s’ouvrir à l’autre, de prendre le temps de faire sa connaissance et de s’intéresser à ses différences.
On ne peut qu’apprécier chaleur et la simplicité des populations locales. Voyager, c’est s’initier à un état d’esprit tellement différent ! Là-bas, il n’y a pas de problème…que des solutions ! On s’amuse souvent d’observer comment les locaux se débrouillent (vieux rafistolage de matériel, superposition de pièces détachées) mais au final, c’est plus logique et même plus écolo car tout se récupère et on ne court pas dans le 1er magasin qu’on trouve… Ça nous aide aussi à « penser autrement », trouver les solutions ailleurs, en rupture parfois avec notre société de consommation.
L’échange et le partage donnent du baume au cœur : des sourires, des regards, des paroles, des savoir-faire, des musiques, des moments… On prend conscience de nos ressemblances malgré nos différences et on s’ouvre sur le monde. C’est un enrichissement personnel qui n’a pas de prix.