S’amuser jusqu’au matin dans les boîtes de nuit ou explorer la magnifique cathédrale avec une vieille horloge, peu importe ce qui amène les voyageurs dans cette ville conviviale et joyeuse, personne ne pourra éviter la rencontre son attraction principale, l’université nationale d’Asunción. Presque tout le territoire de la ville de San Lorenzo est un immense campus de la plus ancienne université d’État du Paraguay. Ici, il y a non seulement le campus principal de l’établissement d’enseignement supérieur, mais aussi la plupart de ses plus anciennes facultés.
L’université nationale d’Asunción a été fondée en 1889 et est considérée comme l’établissement d’enseignement le plus traditionnel du pays. À l’origine, l’un des meilleurs établissements d’enseignement d’Amérique latine ne comprenait que quelques facultés : du droit, des mathématiques, des sciences humaines et de la médecine.
Aujourd’hui, 12 facultés sont ouvertes ici, qui offrent à leurs étudiants toutes les formes d’enseignement tant en sciences humaines qu’en sciences exactes. En outre, sous l’aile de l’université, il y a 4 instituts de recherche, 2 centres de recherche, un collège et, bien sûr, une école doctorale. Plus de 40 000 étudiants sont formés simultanément dans ses murs. Le personnel enseignant compte environ 6 000 des professeurs et des docteurs en sciences, des candidats en sciences et des professeurs associés, ainsi que des scientifiques, des politiciens et des diplomates renommés. Tout au long de l’histoire de l’université, de nombreuses personnalités célèbres enseignaient ici : le ministre paraguayen des Affaires étrangères José Félix Fernández Estigarribia, le général des forces armées Stephan Vysokolan, et même l’ancien président du pays Eusebio Ayala. Les diplômés de l’université, dont trois anciens présidents et le ministre des Affaires étrangères, le célèbre diplomate Eladio Loizaga, n’étaient pas moins connus.
Les habitants du Paraguay accordent une grande importance à l’éducation dans cette université, chaque élève rêve de devenir son étudiant et de s’asseoir à la même table qui était autrefois la place de l’un des présidents de son pays d’origine. Pour les visiteurs de la ville, l’université apparaît non seulement comme un établissement d’enseignement, mais plutôt comme un musée de la gloire de ses célèbres diplômés et des professeurs de renommée, dont les murs gardent tous leurs secrets et les archives les dévoilent.