Il y a longtemps, les phares remplissaient une seule fonction. Ils sauvaient la vie des marins et des pêcheurs, protégeaient les villes des pirates et étaient des tours de garde. Les temps des batailles et des guerres sont déjà passés, mais les phares sont toujours fonctionnels. Ici, les couples amoureux se rencontrent, les voyageurs profitent des vues sur la mer, et les amateurs d’histoire découvrent quelque chose de nouveau et d’intéressant. Ainsi, pour certains le phare dans la ville de La Serena pourrait être juste une belle image, située au bord de l’océan. Quelqu’un le voit comme le symbole de la ville, tandis que pour l’autre c’est un témoin silencieux des histoires étonnantes.
Ce phare, comme l’une des principales attractions de la ville, attirant des milliers de touristes, a été construit en 1951. Cet événement a eu lieu dans le cadre du plan de construction de la ville pendant le règne du président Gabriel González Videla. Le projet du phare monumental appartient à l’architecte Ramiro Pérez Arce et à l’ingénieur Jorge Cisternas Larenas. En 1953, le phare a été inauguré avec la participation du chef de la province de Don Juan Cortés Alcayaga. Le bâtiment original avait un excellent éclairage moderne, mais plus tard, les autorités ont éteint le système, en laissant juste quelques mentions de ce sujet dans les chroniques historiques de La Serena. Seulement 30 ans plus tard, le commandant en chef de la marine chilienne, José Toribio Merino, a appelé le phare une attraction touristique de la ville tandis que la marine s’est officiellement engagée à le maintenir et surveiller.
Aujourd’hui, ce phare monumental est considéré comme l’un des sites touristiques les plus visités de la ville, mais il possède également toutes les caractéristiques du phare en activité du fort colonial espagnol. L’ensemble de tout le complexe se compose de trois niveaux, où le premier comprend 4 bastions ronds et un grand canon de combat tourné vers l’océan Pacifique. Ici se trouve également le musée des armes. Le deuxième niveau abrite 4 points de garde fermés, et le troisième comprend la lanterne du phare et le point d’observation, où mène un escalier tournant en fer.
Chaque année, plus de 100 000 touristes visitent cet endroit, ce qui a une incidence négative sur l’état de la construction du phare et sur son apparence. Par conséquent, en 2010, le monument a été inscrit sur la liste du patrimoine national et est protégé par le pays.