Le centre culturel de Mohammed VI, connu sous le nom de mosquée de Coquimbo, est le seul centre culturel d’origine marocaine non seulement au Chili, mais dans toute l’Amérique latine. Son objectif est la promotion du respect de toutes les cultures et religions du monde et l’élimination des préjugés à l’égard du monde islamique. Son histoire commence au XXIe siècle, lorsque les autorités du Royaume du Maroc et du Chili ont choisi la ville portuaire de Coquimbo comme site pour l’un des projets les plus originaux au Chili.
La construction du centre a commencé en 2004 et, grâce à des fonds du roi Mohammed VI du Maroc, il a été officiellement inauguré en 2007, en présence du maire de Coquimbo, Oscar Pereira, et d’une délégation marocaine.
Le bâtiment du centre culturel d’une superficie de 720 mètres carrés est un bâtiment de trois étages. Le premier étage abrite une bibliothèque spécialisée, qui est également une salle de conférence pour des séminaires culturels et éducatifs. Au deuxième étage se trouve la mosquée, qui se compose de plusieurs salles y compris une salle pour l’ablution des mains et des pieds avant la prière et des salles de prière pour les femmes et les hommes. Chacune de ces salles abrite un autel sacré indiquant la Mecque. Le troisième étage est un minaret de 43 mètres de haut, qui est une réplique du minaret de la mosquée Koutoubia dans l’ancienne capitale du Maroc, Marrakech. Vous devez monter 117 marches pour aller tout en haut, mais la vue pittoresque en vaut la peine. Les portes et fenêtres du centre sont faites de cèdre par des artisans marocains de la ville de Fès. Toutes les décorations intérieures, y compris des tapis et des lampes, ont été apportées du Maroc.
Le centre culturel de Mohammed VI accueille actuellement un certain nombre d’événements sociaux, éducatifs, culturels et sportifs destinés à diffuser la connaissance de la culture marocaine et arabo-islamique. Dès son ouverture, des dizaines de milliers de personnes du monde entier ont visité cet endroit. C’est une opportunité incroyable de découvrir les traditions séculaires de l’Orient sans quitter l’Occident.