D’une part, un voyage à travers les sables infinis peut être charmant et romantique. Dans la journée, les reliefs de dunes de sable deviennent le meilleur décor naturel pour les photos et les vidéos colorées. Et dans la nuit, le ciel est si étoilé que tout d’un coup vous commencez à faire les vœux les plus chers. D’autre part, le désert pourrait être très effrayant avec des centaines de kilomètres de vide et de silence. Et personne ne sait ce qui nous attend là-bas.

Pendant des centaines d’années, les déserts ont impressionné beaucoup de fois les voyageurs avec des mirages, tandis que le désert chilien d’Atacama, dans les environs de la ville d’Antofagasta, a fait de ce mirage une réalité.

Dans cette zone inhabitée de 105 000 kilomètres carrés, les explorateurs de l’espace de la NASA ont testé leurs Rovers, les réalisateurs hollywoodiens ont tourné des films-bestsellers, tandis que le sculpteur chilien Mario Irarrázabal a laissé une de ses créations immortelles. Les habitants d’Antofagasta avaient demandé au sculpteur d’immortaliser leur désert infini et de créer sa propre attraction. Ainsi, une sculpture monumentale appelée « Main du désert » est apparue parmi les sables du désert en 1992. Il s’agit de la main gauche d’un homme qui fait onze mètres de haut. Cette sculpture est faite de béton sur un cadre en acier, et est considérée comme l’objet touristique le plus convoité, un point de repère ainsi qu’un salut du soleil brûlant pour les voyageurs perdus et fatigués.

La sculpture originale ressemble à la main d’un géant noyé dans des sables mouvants, et fait penser à l’impuissance d’un être humain. Certains croient que c’est ainsi que le sculpteur voulait faire comprendre l’importance de respecter les lois de la nature et de ne pas s’y opposer. D’autres pensent que la main symbolise la volonté et la lutte de l’homme, même dans le désespoir. L’auteur lui-même a dit que son travail était l’incarnation de la solitude et de la souffrance d’un homme qui était invisible par tous.

Dès le jour de son ouverture solennelle, le monument est devenu une « toile » désirée pour les graffeurs, dont les traces d’art sont régulièrement nettoyées par des bénévoles locaux.