La grande partie de la population de l’État brésilien d’Acre était illettrée et vivait dans les zones rurales. Tous leurs bâtiments étaient en bois, et les gens n’étaient pas au courant de l’existence des lieux publics tels que les musées, les expositions et les galeries. Tout a changé avec l’arrivée au pouvoir de l’homme politique Hugo Ribeiro Carneiro, qui a pris le poste de gouverneur de l’État d’Acre et a commencé une grande construction dans sa capitale, Rio Branco. Pendant le deuxième anniversaire de son règne, il a posé la première pierre dans la fondation du plus grand bâtiment de la ville — le palais de Rio Branco. Cet événement s’est passé en 1929, et juste un an plus tard, le palais a été inauguré, bien que sa construction n’ait pas été achevée. Il a duré jusqu’au début du règne d’un autre homme politique, Guiomard Santos, lors duquel le palais a enfin été inauguré en 1948. Ce bâtiment était un magnifique exemple de la combinaison de deux styles, à savoir le néoclassicisme et l’art déco. Les premiers jours de cette construction ont marqué le début d’une nouvelle étape dans l’histoire de Rio Branco. Il s’agissait d’une période de grandes constructions en pierre qui ont remplacé les bâtiments en bois sans étage.
À la fin du XXe siècle, le gouvernement n’a pas été satisfait par le palais et il a été abandonné. Peu à peu, il tombait en ruines, tandis que ses objets de valeur ont été pillés ou détruits. Cela a continué jusqu’au moment où Jorge Viana a été nommé maire de la ville de Rio Branco. En 1999, une reconstruction complète du palais a commencé, ce qui a permis de préserver son importance historique pour les générations futures.
De nos jours, le palais Rio Branco fait partie d’un complexe architectural situé dans le centre historique de la ville. Ses murs abritent le siège du gouvernement de l’État d’Acre et un musée historique qui accueille des milliers de personnes chaque année. Parmi ces gens il y a les habitants de l’État d’Acre, qui sont de plus en plus intéressés par leur histoire, ainsi que les touristes d’autres États, et même d’autres pays. Depuis la restauration du palais, il a été visité par 300 000 personnes.