D’après les résidents, l’église Saint-Roch est la plus belle dans la ville. Il est difficile de ne pas être d’accord avec eux parce qu’elle impressionne avec sa beauté et son élégance.
Le bâtiment blanc comme la neige a été construit en 1897. Les travaux de construction avaient été menés pendant plus de 40 ans. Ce n’était pas facile à ériger le bâtiment parce que les maîtres locaux n’avaient pas eu de technologies européennes. On avait dû faire apprendre presque chaque participant du processus à construire.
Presque aussitôt que la construction a été achevée, l’église a été sanctifiée et nommée en l’honneur de Saint-Roch, protecteur de la ville de Tarija.
Il était un pèlerin venu de la France. Selon les confessions, Roch est arrivé à Tarija au XIIIe siècle. Il prêchait, ainsi qu’enseignait l’écriture aux gens et soignait des malades. Grâce à son travail, on avait pu prévenir quelques maladies dans la ville. C’est pourquoi les habitants locaux avaient commencé à vénérer Roch en tant que saint qui protégeait la ville contre des malheurs.
En outre, chaque année une grande fête dédiée à ce saint est organisée à Tarija. La légende dit qu’à l’époque, pendant la saison sèche il y avait très peu de nourriture et les malades et les lépreux venaient à Tarija pour obtenir de l’aide : nourriture, abri et traitement. Il était facile de les définir par leur vêtement : ils portaient de longues capes noires couvrant leurs têtes. Les habitants de la ville n’avaient pas le droit de renoncer à aider les gens dans le besoin. Ayant peur d’attraper l’infection, ils se cachaient chez eux, mais laissaient la nourriture, le vêtement et, si possible, un peu d’argent à côté de leurs maisons afin d’ainsi honorer la mémoire de Saint-Roch qui accordait une grande attention au traitement des malades.
Aujourd’hui, bien sûr, personne ne se promène dans la ville à la recherche d’une aide. Mais la tradition est maintenue. Chaque année, des liturgies solennelles ont lieu dans l’église Saint-Roch. En 1998, la fête de Saint-Roch a été reconnue comme patrimoine historique et culturel de la Bolivie.