Dans la ville incroyablement belle et inhabituelle de Morelia, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO ne se trouve pas dans un bâtiment séparé, mais occupe tout le centre historique. Il est difficile de trouver autant de monuments architecturaux sur un seul territoire non seulement au Mexique, mais dans tous les coins de notre planète. Presque tous les sites touristiques de la ville datent des XVIIe-XVIIIe siècles et sont situés au même endroit. Toutefois, l’attraction principale, pour laquelle des milliers de touristes visitent cette ville chaque année, est la plus belle cathédrale du Mexique.

Sa construction a commencé en 1660 par l’architecte Vicente Barroso de la Escayola et a duré une centaine d’années. C’est la principale raison pourquoi un seul bâtiment combine autant de styles architecturaux. Le sanctuaire, construit dans le style baroque, est l’un des édifices religieux les plus représentatifs de la ville grâce à la hauteur de ses deux tours qui atteint près de 70 mètres. Dans la partie supérieure de chacune d’elles, il y a une grande croix : sur l’une — une croix en fer, sur l’autre — en pierre. La croix en fer symbolise l’essence divine du Christ et la croix en pierre symbolise l’humain. Le sanctuaire lui-même se dresse sur une colline, de sorte que ses tours sont visibles dans toute la vallée.

La cathédrale était dédiée à la Transfiguration de Jésus-Christ. Ceci est illustré par le bas-relief de la porte d’entrée principale représentant cette histoire biblique. Son intérieur n’est pas moins opulent, mais il est déjà décoré dans un style néoclassique, car il a été restauré au XIXe siècle.

La place centrale de la cathédrale est occupée par un orgue monumental du XXe siècle, apporté d’Allemagne et installé en 1905. La qualité et la beauté du son, ainsi que l’excellente acoustique du bâtiment, ont inspiré d’organiser de divers événements culturels dans ses murs, notamment le Festival international de musique d’orgue et le Festival international de musique.

Malgré toutes ses particularités, la cathédrale catholique romaine a reçu la plus grande renommée grâce au premier empereur mexicain Agustín de Itúrbide y Aramburu. C’est ici, dans des fonts baptismaux en argent, qui peuvent être vus aujourd’hui, que l’empereur a été baptisé.