Contrairement à d'autres musées et à d'autres galeries, le Musée d'Art et d'Histoire, qui a ouvert ses portes à Neuchâtel, plaira aussi bien aux adultes qu’aux enfants, car, à côté des peintures de Claude Monet, de Camille Pissarro et de Pierre Auguste Renoir, vous pourrez voir les poupées de renommée mondiale du maître Pierre Jacquet-Droz. En tant que l’horloger incroyablement talentueux, il a créé des poupées mécaniques qui émerveillent encore aujourd’hui l'imagination et conquièrent les cœurs de tous les visiteurs du musée.
Les trois poupées uniques représentant le musicien, le peintre et le calligraphe ont été créées dans les années 1770. Le musicien sous la forme d'une jeune fille jouant de l'orgue a été assemblé à partir de 2500 pièces différentes. Elle est capable de jouer 5 mélodies différentes sur un orgue miniature à 24 tuyaux. En plus de la merveilleuse musique qui émerge sous des doigts fins, vous pouvez même voir comment une petite silhouette respire, et sa poitrine se soulève et s'abaisse comme dans un corps féminin vivant. Une caractéristique distinctive est que la fille joue vraiment. Il n'y a pas ici de mélodie préenregistrée, comme dans les boîtes à musique, bien qu'elle ne puisse jouer que 5 mélodies, qui ont été écrites par le fils du maître Henri-Louis Jaquet-Droz.
Le peintre est créé à partir de 2000 pièces et peut peindre des portraits comme un vrai maître. Avec un petit crayon à peine perceptible, il dessine un portrait du roi Louis XV le Bien-aimé avec un chien ou du roi Louis XVI avec Marie-Antoinette, ainsi qu’un portrait de Cupidon conduisant un char. De plus, le peintre miniature ne peut pas s'asseoir sur une chaise comme les peintres et souffle constamment de la poussière de graphite du crayon.
Cependant, rien n'étonne les invités comme une poupée du calligraphe. Le mécanisme de la poupée la plus complexe se compose de 6000 pièces minuscules, ce qui lui permet d'écrire de vrais textes avec un stylo d'oie. Il suit non seulement le texte avec de petits yeux, tourne la tête lorsqu'il abaisse le stylo dans le mini encrier, mais le secoue également pour éviter les taches. Imaginez l'étonnement du public parisien exigeant quand, en 1774, Pierre Jaquet-Droz lui présente son calligraphe.