Cendrillon, Blanche-Neige, Belle, Pocahontas, Mulan et Ariel, les princesses de Disney sont aujourd'hui connues de tous les enfants qui peuvent à peine appeler leur nom, mais il y a encore cent ans, les enfants avaient d'autres héros - Assol et Gray. Au début du XXe siècle, tout le monde savait leurs noms et rêvait de voir les voiles écarlates chéries dans la mer. Depuis que le roman légendaire « Voiles écarlates » de l'écrivain soviétique Alexandre Grine est apparu sur les étagères des librairies, toutes les filles s’imaginaient être comme Assol et attendaient Gray. Aujourd'hui, vous pouvez vous immerger dans l'atmosphère non seulement de cette histoire de Grine, mais aussi de ses autres œuvres fantastiques dans le musée d'Alexandre Grine à Théodosie.

Sur les rives de la mer Noire, immergée dans la verdure des acacias, il y a une modeste maison où l'écrivain de renommée mondiale vivait et travaillait. Ici, dans l'une des salles, Alexandre Grine a écrit son roman légendaire « Celle qui court sur les vagues », « Jessie et Morgane », ainsi que « La Route pour nulle part ». L'idée de créer un musée est venue à l'esprit de la direction du musée des traditions locales de Théodosie en 1966, mais il n'a ouvert ses portes que 4 ans plus tard, en tant que modeste branche dédiée à la vie et à l'œuvre d'Alexandre Grine.

Aujourd'hui, le musée peut être considéré comme l'une des attractions touristiques les plus visitées de la ville. En plus de l'exposition permanente, qui peut surprendre même les touristes avertis, des expositions temporaires et des rencontres créatives avec des écrivains, des artistes, des acteurs et des musiciens y sont souvent organisées.

La visite du musée commence par un immense panneau « Brigantine » qui orne le mur latéral de la maison. En passant l'ancre à l'entrée, à travers les portes en chêne, au lieu des salles habituelles du musée, les invités se retrouvent dans une véritable cale de frégate, dont les murs sont décorés de câbles tissés à partir de corde de Sisal. La lumière tamisée des lanternes de vieux navires illumine le portrait de l'écrivain réalisé par Brodsky. Dans « La cabine du capitaine Gez », les invités semblent se retrouver sur les pages de « Celle qui court sur les vagues », et dans « La cabine de voyages », on peut en apprendre beaucoup sur l'enfance et la jeunesse d'Alexandre Grine.