La popularité de la principale attraction de l’île maltaise de Gozo, le complexe de temples mégalithiques de Ġgantija, reste toujours un mystère non résolu, parce que tout d’abord, la valeur historique de ce monument néolithique n’est importante que pour les savants et les plus passionnés d’archéologie. Cependant, chaque année, des dizaines de milliers de touristes viennent ici afin de toucher les mégalithes de pierre géants de deux structures de culte.

Qu'est-ce qui attire les voyageurs modernes à ces anciens temples ? Quelle est leur force mystérieuse chantée par les adeptes de l'ésotérisme ? Et pour quelle raison l’organisation de renommée mondiale de l’UNESCO a-t-elle inscrit ce complexe de deux temples sur la liste du patrimoine mondial ? Ces questions et bien d’autres sont posées par des voyageurs, des scientifiques et des explorateurs, qui visitent la ville de Xagħra et le sanctuaire du peuple indigène de l’île.

Le complexe de temples mégalithiques de Ġgantija a été construit en 3600 avant J.-C. Il se compose de deux bâtiments mégalithiques de culte, avec des soi-disant façades donnant à l'est, où le soleil se lève et illumine les pierres. Ils se tiennent près les uns des autres, et de l’extérieur, ils sont protégés par de hauts murs forts. Le temple qui se trouve du sud est plus ancien, mais il est mieux conservé. D'énormes blocs de pierre se tiennent simplement les uns sur les autres à l'aide de leur poids. Il est difficile d’imaginer que ni les vents forts ni les grosses pluies n'ont pu les détruire au cours de trois millénaires.

La hauteur des temples est de près de 6 mètres et le mur de protection est de 5,5 mètres, tandis que certaines pierres pèsent plus de 50 tonnes. Et n’oubliez pas qu'il s’agit toujours de l'époque où il n’y avait pas d’outils métalliques ni même de véhicules primitifs à transporter. Devant les entrées des temples, vous pourrez voir des pierres avec des creux circulaires. Selon les savants, elles étaient destinées à l'ablution rituelle, tandis que les os d'animaux découverts sur divers types d'autels témoignent d’anciens cultes du sacrifice.