La rue Kalnciema s'étend sur la rive gauche pittoresque de la rivière Dvina occidentale riche en eau sur le territoire de la banlieue de Zemgale, le quartier ouvrier de Riga avec l’architecture du XXe siècle. C’est un lieu touristique populaire et un coin préféré des résidents. Avec une longueur de plus de 5,5 kilomètres, cette rue forme un quartier qui est devenu l’une des principales attractions de la capitale lettone.
Autrefois, il y avait des dunes de sable sur ce site, jusqu’à ce qu’au XIXe siècle le juge local, Heinrich von Agen, décide d’y construire un manoir. Ce fabuleux manoir en bois était le premier bâtiment résidentiel, suivi d’autres maisons et bâtiments publics. De nombreux monuments architecturaux ont survécu à ce jour. Aujourd’hui, ils abritent des boutiques de créateurs de luxe, des expositions et des musées, tandis que le week-end, les cours intérieures charmantes accueillent des réunions des agriculteurs et des foires rurales. Pendant cette période, cet endroit est particulièrement animé, parce que personne ne refuse volontairement de goûter les plats et les boissons de la cuisine nationale lettone ou de visiter les maîtres de l’artisanat ancien.
Il n’est pas non plus ennuyeux dans le quartier de Kalnciema les jours de semaine. Vous y trouverez des restaurants, y compris le restaurant de renommée mondiale appelé « Māja ». Mais c’est un plaisir particulier de visiter ce quartier au milieu de Noël ou de Pâques, ainsi que pendant la fête nationale Līgo, l’un des événements les plus grandioses de la Lettonie moderne.
En plus du quartier de la ville, qui accueille régulièrement de divers événements culturels, ce lieu peut être appelé le musée de l’architecture en bois de Riga en plein air. Un grand nombre de monuments architecturaux ont été créés par des architectes célèbres, dont les architectes lettons Jānis Frīdrihs Baumanis et Reinhold Georg Schmaeling, l’ingénieur civil Edmund von Trompowsky et l’architecte allemand Alfred Aschenkampff. Tous les monuments ont été restaurés et ressemblent maintenant à ceux des XIXe et XXe siècles. Même dans l'air, on sent à la fois les notes du passé lointain inconnu d’une part et si cher de l'autre.