Uroševac est l'une des villes du Kosovo, d’un État européen partiellement reconnu sur la péninsule balkanique. Malgré le fait que son histoire remonte à l'époque de la domination du grand Empire ottoman, lorsque la ville s'appelait Ferizaj et était un important centre commercial sur le chemin de la Serbie à la Grèce, il ne reste presque rien du riche patrimoine du passé.

Tout au long de l'histoire, dans ces terres, il y avait une lutte continue pour l'existence des peuples depuis la période préhistorique. Certains peuples anciens remplaçaient d'autres et détruisaient complètement toute trace de leur mode de vie et de leur culture. Les archéologues qui organisaient des fouilles dans ces terres n'ont trouvé que quelques produits argileux, témoins du développement de diverses cultures préhistoriques.

Uroševac a atteint son apogée au Moyen Âge, comme en témoigne un manuscrit du XVIe siècle que l'on peut voir aujourd'hui à Venise, dans la basilique Saint-Marc. À cette époque, l'ancien village modeste est devenu une ville, le développement de divers artisanats a commencé, de nouveaux bâtiments et des mosquées ont été construits. L'influence de la religion islamique et de la culture ottomane était perceptible partout. Avec l'effondrement de l'Empire ottoman, Uroševac a de nouveau été balayée par une vague de christianisme. C'est à cette époque que l’église Saint-Uroš a été construite, l'un des principaux sanctuaires parallèlement à la grande mosquée, qui domine à proximité.

Dédié au dernier roi serbe Stefan Uroš V, le sanctuaire a été construit en brique et en pierre selon les plans de l'architecte Josif Mihajlović Jurukovski en 1939. L'inspiration pour la création de la magnifique église à cinq dômes était le monastère de Gračanica, et les intérieurs ont été peints par le talentueux maître Janko Kuzmanović de Galičnik. Il possède également l'une des principales reliques de l’église - les icônes de l'iconostase. D'autres icônes du sanctuaire ont été peintes par Viktorija Puzanova. De plus, vous pouvez voir ici une ancienne icône de la Sainte Trinité de la fin du XIXe siècle, peinte par Josif Radević de Lazaropolje.