Le pont de Tibère est l’un des symboles de Rimini représentés sur ses armoiries. Il relie les deux parties de la ville situées de deux côtés du fleuve Marecchia.
Lorsqu’on traverse le pont, il est absolument impossible de croire qu’il se trouve à cet endroit depuis 2000 ans ! De plus, les voitures circulent sur le pont jour et nuit.
Le pont a été construit à l’initiative d’Auguste (Octave). Et le célèbre ingénieur Vitruve a donné vie à son idée. Il était convaincu que la construction devait respecter des principes tels que la fermeté, l’utilité et la joie. Tout cela concerne le pont de Tibère.
D’ailleurs, sur son parapet, il y a un morceau d’enregistrement gravé en l’honneur de la fin de la construction du pont. Pour sa construction, on a utilisé la pierre de travertin populaire à l’époque, à partir de laquelle l’Arc d’Auguste à Rimini et le célèbre Colisée romain ont été construits. La force supplémentaire a été obtenue grâce à la conception spéciale du pont. Comme le fleuve local sortait souvent des rives, les structures porteuses du pont (pylônes) ont décidé de construire en pente et de les relier les unes aux autres.
En 580, le pont est affecté par les conquérants. Et pendant 10 siècles, le pont est resté dans un état délabré, jusqu’à ce que le pape Innocent XI ordonne de le restaurer. Mais après 100 ans, le pont a de nouveau été attaqué par les conquérants et a été endommagé. Heureusement, il a été restauré assez rapidement.
Depuis 1885, le pont de Tibère est considéré comme un patrimoine de l’État. Mais les tests de sa force ne se sont pas arrêtés là. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les troupes nazies, en retraite, ont voulu faire sauter le pont et ont même posé des explosifs. Mais leurs plans ne se sont pas réalisés : quelqu’un pense que l’ordre de détonation a été annulé, quelqu’un prétend que le détonateur n’a pas fonctionné.
Quoi qu’il en soit, le pont de Tibère n’a pas été détruit une troisième fois.