L'histoire du premier cimetière pour animaux de France a commencé en 1898 avec l'adoption d'une loi interdisant la mise en décharge des animaux morts. Selon cette loi, les animaux de compagnie devaient être enterrés dans leur propre cimetière. Il ne restait plus qu'à choisir un lieu, ce qui au XIXe siècle n'était pas une tâche facile, parce que chaque parcelle appartenait à quelqu'un.
Heureusement pour les habitants de Paris, les amoureux et les défenseurs des animaux, l'avocat Georges Harmois et la comédienne Marguerite Durand, ont acheté une partie du terrain vacant au baron de Bosmolet. Aujourd'hui, cette parcelle relie les banlieues parisiennes de Clichy-la-Garenne et d'Asnières-sur-Seine. Une merveilleuse légende raconte qu'autrefois, ces terres étaient un refuge pour les voleurs et gardaient d'innombrables trésors enfouis dans les entrailles de la terre, mais, en fait, il y avait une décharge d'ordures ici, donc personne ne s'est opposé à la construction d'un cimetière pour animaux.
Le premier cimetière pour animaux de France a été conçu par l'architecte français Eugène Petit. Il a divisé le territoire du futur cimetière en quatre parties égales, chacune étant destinée aux chiens, aux chats, aux oiseaux et à d’autres animaux. À cette époque, il était de coutume d'avoir non seulement des chiens, des chats et des oiseaux chanteurs. Les animaux de compagnie étaient des lapins, des hamsters et des poissons, et les nobles avaient des chevaux et même des lions sauvages.
La première inhumation dans le cimetière a eu lieu en 1899, après quoi plus de 40 000 animaux ont été enterrés ici. Des animaux ont été enterrés au cimetière d'Asnières-sur-Seine pendant près de cent ans avant qu'il ne soit fermé et reconnu comme site muséal, monument exceptionnel de sculpture et d'architecture.
Aujourd'hui, le cimetière est l'une des attractions touristiques les plus populaires d'Asnières-sur-Seine et des environs de Paris, car ici vous pouvez voir de véritables œuvres d'art sculptées sur les tombes des animaux de personnes célèbres. Le chien bien-aimé Drak de la reine de Grèce Élisabeth de Roumanie et le chat du compositeur français Camille Saint-Saëns, ainsi que la star de Warner Bros, le chien Rintintin et le prince de Galles, le chien acteur du théâtre parisien sont enterrés ici.