La ville française d'Antibes, perle de la Côte d'Azur, a été fondée par les anciens Grecs, mais elle a atteint son apogée à l'époque d’anciens Romains, qui ont construit un sanctuaire au dieu du commerce, Mercure, sur la plus haute colline. Le temple a dominé la ville pendant près de 2 mille ans, jusqu'à ce que ses anciens murs se transforment en ruines, sur le site desquelles, la véritable fierté d'Antibes, fort de pierre, est apparu.
Sous la forme d'une étoile régulière à quatre branches, le fort Carré a été construit par le roi de France Henri II en 1565. Tout d'abord, la tour centrale a été construite, autour de laquelle quatre bastions et les murs ont ensuite été ajoutés. Chacun d'eux a reçu le nom – « Corse », « Nice », « Antibes » et « France ». Leur paternité est souvent attribuée au légendaire marquis de Vauban, éminent ingénieur du roi Louis XIV. Cependant, Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, a seulement fortifié la forteresse médiévale au XVIIe siècle pour protéger Antibes des incursions berbères. Grâce à ses fortifications, le fort déjà puissant s'est imposé comme l'une des forteresses les plus imprenables de France.
Le fort Carré appartenait à l'armée française jusqu'en 1997, bien qu'il ait perdu son importance militaire stratégique au milieu du XIXe siècle. Même à la fin du XVIIIe siècle, ses murs séculaires servaient plus souvent de prison municipale que de fortification défensive de la ville d'Antibes. Le prisonnier le plus célèbre emprisonné dans ses murs était l'empereur de France Napoléon Bonaparte. Il y a passé quelques mois à attendre la peine de mort, jusqu'à ce que le général Jacques François Dugommier parvienne à convaincre l'enquête judiciaire que Napoléon était incroyablement talentueux et serait utile au pays. Actuellement, le fort abrite le musée Napoléon, ainsi que le musée d'histoire et d'archéologie avec une impressionnante collection d'artefacts datant de l'époque d’anciens Grecs. De plus, tout le territoire du fort Carré est ouvert aux touristes.