Il y a une maison à Aalborg (Danemark) qui intéressera sans aucun doute tout voyageur : sur la place Gammel, juste en face de la mairie d’Aalborg, vous verrez un luxueux bâtiment de cinq étages, considéré à juste titre comme un chef-d’œuvre de la Renaissance du Nord. C’est la résidence du riche marchand Jens Bang, construite par son ordre en 1624.

Regardez la façade de ce manoir ! Son aspect imposant et sa décoration riche et élégante semblent dire : « Mon propriétaire est un commerçant prospère et respecté ! J’ai été construit par les meilleurs architectes ! Que je suis beau et luxueux ! Admirez-moi ! »

Et les gens admirent vraiment ce bâtiment : une belle maison de cinq étages, richement décorée et construite pour des siècles. C’est l’un des sites les plus populaires et, bien sûr, les plus intéressants non seulement de la ville, mais de tout le Danemark.

La maison est construite en pierre noble gris-brun, recouverte d’un toit de tuiles rouges. Il a trois frontons, qui donnent harmonie et complétude à la façade sur rue du manoir, le rendant plus expressif et impressionnant.

En plus des frontons luxueux « ondulés », la maison attire l’attention avec son ornementation exquise sur les fenêtres et son entrée centrale en forme de petite tour avec un escalier en pierre qui y mène, ainsi que des sculptures de gargouilles. Il est décoré d’une autre sculpture qui attire l’attention, mais nous en reviendrons plus tard…

Au fil du temps, et de la « juste » résidence d’un citadin prospère, la maison est passée dans la catégorie des monuments architecturaux — maintenant elle est considérée comme le plus grand bâtiment de style Renaissance en Europe du Nord.

Pendant trois siècles, une pharmacie était située au rez-de-chaussée, et maintenant la maison est une propriété privée, où se tiennent des réceptions et des cérémonies.

Malgré son âge, le manoir a été bien conservé, et le temps, comme s’il y avait ajouté de l’estime de soi, et toujours avec son apparence, il déclare silencieusement : « Je suis très beau ! Admirez-moi ! »

Et il n’y a rien à dire…