Jiráskovy Sady est un triangle vert au centre de Hradec Králové, formé par la confluence des rivières Elbe et Orlice. Beaucoup d’arbres rares, un pavillon de musique, les restes de murs de fortification, une vieille église en bois inhabituelle et des parterres de fleurs joyeux — cet endroit est l’un des endroits préférés pour se reposer parmi les citadins. Les jardins portent le nom de l’écrivain tchèque Alois Jirásek. Pendant plusieurs années, le futur romancier et dramaturge a étudié au gymnase de Hradec.
L’ancien parc des officiers est situé non loin des places historiques de la ville, et donc les promenades dans les rues de pierre peuvent être complétées par une détente à l’ombre et dans la verdure. Les jardins sont apparus au milieu du XIXe siècle sur le territoire précédemment enfermé dans les murs de la forteresse. Le nouveau projet de développement de la ville a libéré Hradec des murs inutiles et, depuis 1896, les jardins ont été ouverts aux citoyens. Avant il y avait un potager, puis une roseraie. Et aujourd’hui, il y a des toboggans alpins et des accents architecturaux inhabituels. Jiráskovy Sady est l’harmonie d’un parc spacieux à l’anglaise et d’un parc français systématisé.
La verdure de Jiráskovy Sady couvre une église en bois du XVIIe siècle apportée à Hradec depuis la Slovaquie. Cette église est un vrai voyageur ! L’église Saint-Nicolas est apparue en 1605 dans le village de Khabura ; au milieu du XVIIIe siècle, elle a été vendue à Mala Polana. Et quand on y a construit leur propre église en pierre, l’ancienne église en rondins a été achetée par la ville de Hradec Králové. Aujourd’hui, le bâtiment appartient à la ville, mais répond aux besoins de l’Église orthodoxe.
Outre des détails floraux et architecturaux, les jardins sont décorés de sculptures en bronze d’amoureux représentant le confluent de l’Elbe et de l’Orlice, par le sculpteur Joseph Škoda. En été, les jardins ombragés accueillent des concerts de musique classique, des festivals gastronomiques, des événements sportifs et divers festivals de la ville. Il y a aussi des traces architecturales d’époques révolues : un tunnel de 2 mètres de haut menant à la roseraie rappelle l’époque où Hradec était une forteresse.