L’une des plus anciennes villes de Croatie, dont un voyage peut être planifié en été comme en hiver, est Zaprešić. Et ce ne sont pas du tout les belles plages de sable et la mer douce qui attirent des milliers de touristes chaque année dans ces endroits. Le plus intéressant est le célèbre complexe architectural « chemin du palais » (« the palace path ») — 6 magnifiques châteaux et manoirs historiques à la fois.

Le plus visité et le mieux conservé d’entre eux est le château de Novi Dvori ou, comme on l’appelle aussi, le château de Jelačić. Il s’agit de l’ancienne résidence du comte Josip Jelačić, célèbre homme d’État croate, commandant et héros autrichien qui a dirigé le mouvement de libération nationale croate en 1848. C’est ici, sur son domaine familial, qu’il a vécu le reste de sa courte, mais mouvementée vie.

Le palais a été construit en 1611 comme un manoir en bois d’un étage. Cette forme originale n’a été conservée que dans les sous-sols de la partie ouest du château moderne. Ses propriétaires étaient de nombreux représentants de la noblesse titrée, y compris la famille noble des Zrinski. Le domaine a été constamment achevé et, au milieu du XIXe siècle, il est passé à ses derniers propriétaires. Il a été nommé en l’honneur de leur nom de famille Jelačić.

En 1934, le château est cédé à l’état et, depuis 2017, une reconstruction complète est en cours. Cependant, cela n’empêche pas de le visiter. Aujourd’hui, il y a un musée sur son territoire, et la galerie du célèbre peintre local d’art naïf Matiya Skurieni est située dans l’ancienne grange. Il présente également des œuvres d’autres artistes croates et organise régulièrement diverses expositions.

La tombe familiale de Jelačić a été construite en pierre blanche après la mort du comte et est située dans un parc autour du palais. Sa conception appartient à l’architecte autrichien Hermann Bollé. Comme le rêvait Josip Jelačić, la crypte est construite dans un style néo-gothique avec de fines tours élégantes. Josip Jelačić, ban de Croatie, a été enterré dans la chapelle Saint-Joseph en 1859.