Pour la première fois, la Vieille ville de Požega (Stari grad Požega) a été mentionnée comme une ancienne forteresse de pierre, dont les propriétaires étaient exclusivement des membres de la royauté. Au fil des ans, la reine de Hongrie et l'épouse de Béla IV, Marie Lascaris, l'épouse d’Étienne V, Élisabeth la Coumane, puis la mère du dernier roi de Hongrie de la dynastie Árpád, André III, vivaient ici. Pendant le règne du grand Empire ottoman, des pachas et des beys turcs vivaient dans la citadelle de Požega. Plus tard, lorsque l'empire austro-hongrois est arrivé au pouvoir, l'impératrice Marie-Thérèse a tourné son attention vers la forteresse de Požega. C'est elle qui a donné l'ancienne structure à la ville, qui, malheureusement, ne pouvait pas l’entretenir.

La période la plus dévastatrice de l'histoire de la Vieille ville a été le XIXe siècle, lorsque les habitants de la ville ont été autorisés, moyennant des frais, à la désassembler en pierres pour la construction de nouveaux bâtiments. La situation déjà triste a été exacerbée par le fort incendie en 1842. La Vieille ville a perdu une partie des fortifications défensives qui s'élevaient sur une colline verdoyante. À leur place, la construction du quai Štrosmajer a commencé.

À cette époque, la citadelle médiévale était un bâtiment de deux étages avec une haute tour d'observation, au sommet de laquelle on pouvait monter un escalier en bois, et dans le sous-sol, il y avait une prison. Des fossés profonds entouraient les murs de la forteresse et seul un pont en bois y menait. Après seulement quelques années, le pont a été détruit, les fossés ont été comblés et les ruines de la Vieille ville ont été presque rasées pour construire le parc commémoratif moderne.

Aujourd'hui, la Vieille ville de Požega est principalement le quai Štrosmajer et le parc de la ville, mais ici vous pouvez encore voir de petits fragments des murs défensifs et des bastions qui constituaient autrefois la forteresse. À l'heure actuelle, ils sont les seuls à pouvoir raconter l'histoire du cœur de Požega moderne, défendu par les résidents locaux depuis la fin du XIIIe siècle.