Le fait que le cœur de la beauté balkanique de la Bulgarie soit situé dans la belle capitale de Sofia est connu de tous les voyageurs, mais peu de gens savent que le cœur de Sofia lui-même est situé dans l'une des plus anciennes églises orthodoxes en activité, dans la basilique Sainte-Sophie. Ce magnifique monument de l'architecture paléochrétienne a donné son nom à la ville bulgare, qui est devenue plus tard la capitale du royaume bulgare, et est aujourd'hui l'un des endroits les plus prisés pour des vacances étonnantes et variées.

Au début du IVe siècle, une église a été construite à cet emplacement. Une petite église en bois a été remplacée par une église de pierre blanche sous le règne de l'empereur romain Constantin Ier le Grand. C'est dans ce sanctuaire que le concile de Sardique a eu lieu en 343, dédié aux questions de gouvernement de l'église. Ici, 20 règles de la loi ecclésiastique générale de l'Église orthodoxe bulgare ont été adoptées.

Pendant deux siècles, l’église érigée par l'empereur a été attaquée par des barbares et a failli être détruite. Heureusement pour les croyants orthodoxes, l'empereur byzantin Justinien Ier a restauré l'ancien sanctuaire, l'a renommé la basilique Sainte-Sophie et l'a nommé sanctuaire principal de la Bulgarie médiévale, où l'évêque local siégeait.

Ce magnifique monument de l'architecture sacrée apparaît devant les invités de la ville à l'heure actuelle. Depuis plus de 1700 ans, des services religieux y sont organisés, à l'exception de la période de domination ottomane, lorsque la basilique était une mosquée. Depuis le XIIIe siècle, la ville a commencé à s'appeler Sofia en l'honneur du sanctuaire principal, et un siècle plus tard, le nom est devenu officiel.

Les plus anciens fragments qui ont survécu depuis la fondation du temple sont de petits fragments du sol en mosaïque de la basilique, ainsi que quelques fresques peintes sur les murs des salles souterraines. Peu de l'intérieur a survécu à ce jour, bien que les restaurateurs aient restauré la décoration intérieure au maximum au début du XXe siècle. Dans le même temps, un monument à un soldat inconnu a été érigé près du sanctuaire en l'honneur de ceux qui se sont battus pour leur patrie et sont morts en héros.