Là, où le fabuleux fleuve Buna avec ses eaux claires de couleur émeraude sort à la surface de la terre, il y a l'attraction la plus mystérieuse de la ville bosniaque de Blagaj. Selon la légende locale, avant même le règne ottoman en Bosnie-Herzégovine actuelle, un saint soufi nommé Baktashi Sari Saltik est venu dans ces terres. Il a ouvert une école de moins musulmans (derviches) près de la porte de pierre de la grotte sous-marine, près de la source du fleuve Buna. Ici, les moines ont enterré le fondateur de leur école, et le Tekke reste aujourd’hui un lieu sacré des derviches et des soufis.
Les paysages colorés et pittoresques du fleuve et le chant admirable des oiseaux sont un plaisir en soi pour tous ceux qui partiront en ce voyage fascinant, sans parler de la demeure blanche comme neige érigée par les moines en 1520. Aujourd’hui, chaque voyageur peut entrer dans le Tekke, tout comme il y a plusieurs siècles, quand les derviches errants venaient ici. À l'époque, il s’agissait d’un refuge et d’un sanctuaire, et aujourd’hui, un petit musée d'art sacré est ouvert sur son territoire. Les murs de pierre blanche du Tekke sont accentués par les portes et les fenêtres sombres et massives, alors que la décoration intérieure modeste est soulignée par d’anciens livres sacrés du Coran. Vous pouvez les voir sur les rebords de fenêtre, exposés sur les stands spéciaux. On dirait que les derviches viennent de sortir, interrompant brièvement la lecture des écritures et ont laissé les livres ouverts.
Les fenêtres du Tekke donnent sur la source du fleuve Buna, les paysages forestiers et les rochers pointus avec des grottes, tandis qu'un ancien mausolée et une maison d'hôtes du XVIIe siècle se trouvent à proximité. Dans la cour intérieure, il y a un petit restaurant où vous pourrez déguster les plats les plus délicieux de la truite fraîchement pêchée et du café turc fort avec du loukoum. Le sanctuaire abrite aussi une salle d’abolition et une boutique de souvenirs avec de beaux souvenirs traditionnels.