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Chaque voyage dans une nouvelle ville ou un nouveau pays sera toujours accompagné d’impressions inoubliables, mais si vous arrivez à un endroit inconnu pendant des fêtes ou un festival populaire, ce voyage fascinant deviendra une véritable aventure. Chaque année, à la fin du printemps, lors des célébrations de la Sainte Trinité, la ville de Mons accueille la fête colorée de ducasse de Mons, mieux connue sous le nom de Doudou. Il s’agit d’un événement si grandiose que l’organisation mondiale UNESCO lui a décerné le titre de chef-d’œuvre du patrimoine culturel oral et immatériel de l’humanité.
La fête de Doudou remonte au début du Moyen Âge, lorsque la ville a été envahie par la peste et les habitants ont organisé une procession vers l’église de Sainte Waudru, patronne de la ville de Mons, dans l’espoir du salut. Après cela, un vrai miracle s'est passé et la peste a quitté la ville. Depuis lors, la ville de Mons accueille chaque année une procession aux flambeaux et une calèche dorée contenant une relique de l'église Sainte-Waudru.
La procession religieuse n’est qu’une partie de la fête médiévale. Après la procession, une véritable représentation théâtrale commence, qui comprend une bataille entre les forces du bien et du mal sur la place principale de la ville. Cette tradition est venue avec les moines de la confrérie de Saint-Georges, de sorte que le bien est représenté par Saint-Georges, tandis que le mal est un énorme dragon. La figure du dragon de 10 mètres de long avec une queue de crin de cheval se déplace à travers la foule des spectateurs, tandis que chacun tente de saisir le dragon par la queue. Selon la légende ancienne, cela apporte la chance. Le brave Saint-Georges chevauche sur la place à cheval, en essayant de percer le dragon avec sa lance tranchante. Les lances se brisent contre le dos dur de la bête, qui est en plus protégée par les forces obscures, notamment les figures couvertes de vraies feuilles de lierre. Enfin, Saint-Georges arrive à vaincre le mal, mais seulement avec la troisième tentative, parce que dans la vraie vie les choses ne sont pas toujours faciles.