L'église de Saint-Jean l'Évangéliste, comme l'une des sept églises collégiales de la ville belge de Liège, a été décrite par des historiens et des critiques d’art comme grise et sombre, stricte et assez sévère. Rien n'a changé, les touristes en pensent pareil. Par contre, derrière la façade en pierre peu attrayante de l’église Saint-Jean l'Évangéliste, une riche histoire, qui a commencé à la fin du Xe siècle, se cache. Le monde doit sa construction au célèbre prince-évêque Notker de Liège qui a construit le premier palais des prince-évêques sur la place Saint-Lambert. Ainsi, le célèbre évêque a décidé de remercier Dieu pour avoir aidé à capturer l'ancien château de Chèvremont. Dans la même église, Notker a trouvé son dernier refuge. Vous pouvez encore voir la tombe de l'évêque, mais il n'y a malheureusement pas de reliques dedans. Selon les historiens, les reliques ont disparu lors de la grave inondation qui a frappé Liège au début du XVIIIe siècle. La même inondation a été la raison d'une importante reconstruction du sanctuaire en 1754 sous la direction de deux architectes, notamment le belge Jacques-Barthélemy Renoz et l’italien Gaetano Matteo Pisoni. Seul un ancien clocher roman a été conservé de sa conception originale. Malgré son aspect modeste, la collégiale abrite de nombreuses œuvres d’art uniques, telles qu’une voûte gothique et de hauts vitraux du XVIe siècle, ainsi que de luxueux meubles baroques originaux. Les statues en bois de l'apôtre Jean et de la Mère de Dieu et de l'Enfant, datées de 1230, présentent un intérêt particulier. L’église a également conservé des reliques de la fin du Moyen Âge, à savoir des peintures et des sculptures de valeur, ainsi que la Crucifix réalisée au XVIIe siècle par le grand maître Cornélis Vander Veken, et des médaillons en bois représentant les saints Pierre et Paul du célèbre sculpteur belge Jean-Gilles Delcour. De plus, la sacristie de l’église Saint-Jean l'Évangéliste possède l’Évangile original de 1564 avec des miniatures de Robert Quercentius.