La tour Beffroi est appelée la tour de Pise locale, parce que celle de Bruges est également inclinée, de seulement un mètre. Elle est inclinée à cause de son âge vénérable de presque 8 siècles. Le Beffroi a été construit en plusieurs étapes, et puis reconstruit quelques fois. Il est très facile de trouver la tour. Il est peu probable qu’il y ait un touriste qui a visité Bruges et n’ait pas fait de photos sur le fond du célèbre clocher. Le Beffroi se trouve sur la place centrale, et grâce à sa hauteur de 83 mètres il est visible de presque partout dans cette ville de maisons basses.
L’histoire de la tour remonte à 1240. Au début, la structure en bois servait d’avant-poste à l’entrée de la ville. Les gardes surveillaient attentivement si l’ennemi venait à Bruges libre. Un demi-siècle plus tard, après l’incendie, la tour a été reconstruite pour la première fois, déjà en pierre. Depuis des siècles, le Beffroi était, comme on le dirait maintenant, un centre multifonctionnel. Toutes les ordonnances les plus importantes de la ville ont été lues par les crieurs publics ici, les criminels ont été mis dans les cellules locales et les documents les plus importants de la ville ont été conservés dans les archives du Beffroi. La tour a brûlé plusieurs fois (y compris après que la foudre a frappé la flèche), mais a toujours été reconstruite avec de nouveaux niveaux. Ce n’est qu’en 1822 qu’elle a acquis son aspect moderne. Pour la première fois, le Beffroi a sonné au XVIe siècle, avec l’installation des premières cloches. En 1675, la tour a obtenu un carillon (un clavier manuel spécial pour battre des cloches). Le carillon du Beffroi se compose maintenant de 47 cloches, la principale étant la cloche de la Victoire. Toutes les 20 minutes, la Grand-Place de Bruges est entourée de sons magnifiques qui couvrent tous les environs. Si vous montez le Beffroi, vous pourrez non seulement entendre, mais aussi voir comment fonctionne le mécanisme de la cloche géante. Un escalier en colimaçon étroit de 366 marches mène au sommet. La partie supérieure n’a pas de balustrade, mais seulement des élingues de corde. Le point d’observation est petit et non panoramique (une partie de l’espace occupe le mécanisme des cloches). Vous ne pourrez pas faire de selfies non plus. Pour que les visiteurs ne soient pas dans la peau des héros du film « Bons baisers de Bruges » et ne tombent pas d’en haut, la zone d’observation est recouverte d’un filet assez fin. Mais la vue est toujours magnifique. Il est préférable d’y monter dès à l’ouverture parce qu’il n’y a pas plus de 50 personnes autorisées à entrer en même temps. Pour une telle longue montée (10-15 minutes, mais vous pouvez vous détendre sur les plates-formes latérales, en regardant les gravures et dessins anciens de la tour) vous devrez payer 10-12 euros.