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Dans la vallée montagneuse de la rivière Choluteca, la ville de Tegucigalpa est étendue. Attirée par les vents et les brouillards des montagnes, la capitale du Honduras conserve une riche histoire du pays dans ses rues, ses places, ses temples, ses magnifiques bâtiments et ses petites maisons à la périphérie. Mais aucune autre région du pays ne vous parlerait mieux du passé, des tribus mayas, que le cœur de Tegucigalpa. Le Musée de l’identité nationale est un miroir des peuples vivant sur ces terres depuis des temps anciens. Le bâtiment dans lequel le musée est situé a une valeur historique en lui-même. Construit au début du XVIIIe siècle et conservé à nos jours, il est devenu le monument le plus lumineux de l’architecture coloniale. Le Musée de l’identité nationale (Museo para la Identidad Nacional) est considéré comme l’un des plus visités de tout le pays. Dans les salles, il y a des expositions qui présentent non seulement l’histoire, mais aussi la culture du Honduras.Dans les galeries d’art des peintures, des sculptures et d’autres objets d’art d’auteur de créateurs locaux sont exposés.L’exposition se remplit d’œuvres d’artistes d’autres pays régulièrement.
Un autre ensemble de salles raconte l’histoire du pays qui compte trois mille ans depuis les premiers peuplements jusqu’aujourd’hui. La galerie présente des objets ménagers d’anciennes tribus : outils en pierre, armes de chasse, bijoux, vaisselle, jouets, peignes, broderie, tissage et bien plus encore.Chacun de ces objets garde la mémoire des temps anciens, avant que le pied européen ne soit entré sur le continent, bouleversant le monde des tribus indigènes et changeant à jamais l’apparence de ces lieux.
Les bas-reliefs créés par les Mayas pour décorer les temples sont particulièrement intéressants. On a réussi à conserver certains des artefacts utilisés par les prêtres pendant les rites. La célèbre horloge et le calendrier, ou plutôt leurs copies en miniature sont également présentés dans les murs du musée. Ils se changent par des artefacts représentant la vie des siècles suivants. On peut voir aussi des photos provenant des archives personnelles des résidents locaux, ainsi que des outils de maîtres, plats en porcelaine, broderies traditionnelles et vêtements de l’époque coloniale.