Grâce aux fouilles sans fin et aux découvertes archéologiques précieuses, comme des villes entières de civilisation ancienne, les environs de la ville guatémaltèque de Chimaltenango sont l’un des sites touristiques les plus recherchés et les endroits les plus visités du pays.

L’histoire de cette région commence en 1462, après l’effondrement de l’empire maya en de nombreux peuples et tribus, dont l’un était Cakchiquel. Ils se sont séparés des Quichés et ont formé leur propre État avec la capitale Iximché. Comme au Royaume quiché, les Cakchiquels étaient dirigés par 4 dirigeants : Tzotzil, Xajil, Tucuché y Acajal. Chacun était responsable de sa sphère d’influence — la gouvernance, l’économie, la religion et la défense de l’État. La dernière était particulièrement importante faute des conflits constants avec le Royaume quiché. Iximché était un important centre religieux de Cakchiquel, et plus tard, elle est devenue la première capitale du royaume du Guatemala et a joué un rôle important dans l’histoire de l’Amérique centrale.

Aujourd’hui, la zone archéologique est représentée par six sites différents, dont trois sont ouverts au public. Tandis que dans trois autres sites sont consacrées aux fouilles des archéologues. Le complexe architectural, construit dans le style traditionnel des Mayas, peut être attribué au XVe siècle. Tous ses bâtiments ont survécu à ce jour en excellent état grâce au fait que le Cakchiquel a conclu un traité de paix avec les conquérants espagnols. Ils ont aidé les conquistadors à se battre avec d’autres tribus locales en échange de la préservation de leurs territoires.

Dans les ruines de la ville antique, on peut remarquer les restes des murs du palais, des temples pyramidaux avec des autels et des preuves de sacrifice humain, des tombes et deux terrains pour jouer au ballon — с'était un des divertissements préférés de cette époque. Au total, les archéologues ont découvert environ 160 bâtiments. De plus, de nombreux artefacts importants, notamment des sculptures et des céramiques ont été retrouvées lors des fouilles.

Malgré le fait que le territoire de l’ancienne ville d’Iximché est considéré comme un musée en plein air, les descendants modernes de la tribu Cakchiquel pratiquent toujours des rites rituels sur ses ruines. Les Indiens laissent régulièrement des fleurs, de la nourriture et des boissons en sacrifice sur six autels en pierre préservés dans la partie cérémoniale.