Il y a un monument sur l’île d’Haïti, un symbole que l’histoire peut bouleverser. En voyant de loin le palais de Sans-souci, vous serez surpris de son ampleur, de sa taille et de sa beauté d’autrefois, qui se devine encore, malgré le temps et les catastrophes naturelles. Vous penserez que ce bâtiment devait appartenir à un riche souverain, un roi… et vous aurez raison. Mais le propriétaire de l’immeuble ne l’était pas depuis sa naissance. Henri Christophe était un esclave dans les plantations locales, et après un certain temps, il s’est proclamé roi d’Haïti.
Le palais de Sans-souci est toujours impressionnant. Vous vous promenez entre l’épave et finissez dans vos têtes les détails manquants, restaurez des colonnes cassées, imaginez comment les dirigeants d’autres pays ont visité cette magnifique maison. En effet, à une certaine époque, le palais était reconnu comme l’un des plus beaux édifices des Antilles.
Admirez non seulement le bâtiment, mais aussi la vue qui s’ouvre depuis la colline. Autour de la forêt dense et de la belle nature d’Haïti. Henri Christophe a choisi l’endroit parfait pour son palais. La maison a été bâtie après la guerre révolutionnaire, par la suite de laquelle l’ancien esclave est devenu roi. Henry lui-même s’est proclamé souverain suprême après avoir tué son ancien allié et leader de la révolution, Jean-Jacques Dessalin. Le titre de gouverneur général lui paraissait trop insignifiant pour lui et sa famille, c’est pourquoi le roi d’Haïti, Henri Christoph I, est apparu : son souverain esclavagiste a proclamé son fils et prince héritier unique. Quels terribles secrets de si belles constructions peuvent garder ! Dans les murs du palais de Sans-souci, Henry Christophe n’a vécu que sept ans. Il a eu un accident vasculaire cérébral et le monarque a décidé de se débarrasser des tourments en se tirant une balle d’argent. Il a été enterré sur le territoire d’une autre attraction de l’île, la citadelle de La Ferrier.
Du palais, il n’y avait que des murs. La raison en est les tremblements de terre constants, et la restauration du magnifique palais, le point culminant des Caraïbes, a été empêchée par la situation politique sur l’île et les guerres constantes.