En se débarquant sur une plage paradisiaque et blanche comme la neige, la plupart des personnes ne soupçonnent pas que la jungle dense à quelques mètres de la côte abrite des preuves effrayantes de l’histoire des îles Salomon. C’est affreux de penser, mais il y a seulement quelques 70-100 ans la Skull Island (l’île du Crâne) était populaire, surtout en tant que lieu de culte.
Au XXIe siècle, à l’ère de la technologie, des vols spatiaux et de l’Internet, le grand nombre de crânes humains soigneusement empilés au même endroit semble quelque chose de sauvage. Cela ne rentre pas dans la tête et jusqu’au dernier moment, on ne croit pas que cet endroit existe vraiment, et s’il existe même, alors les crânes ici ne sont pas probablement réels.
Mais en réalité, la Skull Island existe vraiment et se trouve près de l’île Lola. C’est une très petite île dans l’océan Pacifique, dont le terrible secret est caché par des plantes vertes. Vous traversez les broussailles, repoussez les feuilles et vous vous trouvez sur le site le plus sacré des îles Salomon. Il y a des dizaines, ou peut-être des centaines de crânes humains sur les piédestaux en pierre. Certains d’eux ont des traces des coups, des fractures et des blessures qui avaient causé la mort.
Il n’y a pas longtemps encore, le cannibalisme et le sacrifice humain étaient une chose ordinaire dans les îles Salomon. Il y a une légende que tous les insulaires qui ont plus de 70 ans savent exactement le goût de la viande humaine. La Skull Island est un lieu de culte, ici on commettait des rites terribles pour les Européens.
Les habitants racontent que les ennemis vaincus étaient amenés dans cette île. Le corps était mangé et la tête, source de force et de sagesse, était sacrée. Et elle était considérée comme un trophée particulier. Comme cet endroit était sacré, les crânes des chefs et des chamans étaient exposés ici pour honorer de cette façon leur mémoire et transmettre leur sagesse.
L’endroit est effrayant et impressionnant. D’une part, on comprend que c’est l’histoire des tribus sauvages, qui vivaient vraiment de telle façon et la considéraient comme tout à fait normale. D’autre part, cela fait frissonner quand on imagine toutes les tortures et les rites cruels des peuples anciens.