Pourquoi la Nouvelle-Zélande est-elle si populaire auprès des touristes ? Ici, il n’y a pas de bâtiments grandioses, de lieux qui ont déterminé le cours de l’histoire, de musées et de galeries ultramodernes, de plages de sable blanc aux vagues d’azur… On vient au pays des rivières et des lacs, des montagnes et des forêts pour plonger dans un monde de nature vierge, non endommagé par les traces de civilisation, mais complété et étroitement interconnecté avec elle. Les barrages de la rivière Korokoro dans le parc régional de Belmont en sont une excellente preuve.
En parcourant les sentiers forestiers du parc Belmont, vous rencontrerez deux petites cascades. Vous n’avez même pas l’idée que l’une d’elles fournissait la ville de l’eau, et l’autre faisait travailler une usine de laine. Les barrages s’intègrent organiquement dans le paysage général d’arbres centenaires, de fougères, de mousses et de fleurs. Des ruisseaux d’eau de montagne s’écoulent doucement des marches en bois, bordées par des pierres du fond de la rivière. À proximité, dans un étang cristallin, les poissons clapotent. Il est difficile d’imaginer que cela a été créé par l’homme et non par la nature.
Deux barrages ont été construits sur une rivière à la fois. Le barrage de Korokoro, construit en 1903, est conçu pour répondre aux besoins ménagers, sanitaires et d’incendie de la population. Et en aval, il y a le barrage de l’usine de laine de Wellington. Il est apparu un an plus tard, en 1904, et fournissait de l’eau pour la production, saturait les moulins du « carburant ».
Les barrages de Korokoro sont relativement petits. Le barrage principal de la rivière mesure huit mètres de haut et l’ancien barrage du moulin est de six mètres de haut. Chacun d’eux est équipé d’un déversoir incontrôlé, c’est pourquoi le « rendement des cascades » est toujours différent. De plus, le barrage de Korokoro est courbé et a plusieurs marches, ce qui le rend encore plus similaire aux cascades naturelles.
Les bâtiments ont aussi une valeur historique. Conçut par l’ingénieur Samuel Jekyll, c’étaient les premiers barrages massifs en béton de Nouvelle-Zélande. Leur apparition a marqué une transition importante vers une nouvelle technologie de la construction de barrages.
Vous pouvez vous y rendre par un chemin forestier. Il est petit, confortable et vous n’avez besoin d’aucune chaussure spéciale. Des décorations spectaculaires d’arbres, de fougères et de fleurs rendent le parcours encore plus attrayant pour les promenades. Parallèlement à ce sentier, un peu plus haut sur la pente, il y a une piste spéciale pour la course à pied. Si vous aimez le repos actif, une course matinale dans un endroit aussi pittoresque est définitivement ce dont vous avez besoin.