La nécropole antique de Mizdakhan, érigée il y a plus de 2000 ans, se trouve non loin de la ville de Noukous sur 3 collines pittoresques. Il s’agit d’une place d’environ de 200 hectares, qui possède de 2 magnifiques forteresses construites au IXe-XIIe siècles, de l’endroit, dont la dernière sépulture date du XIVe siècle, et de nombreux autres endroits tout aussi attrayants.

L’ensemble Mizdakhan, contrairement à d’autres complexes archéologiques de l’Ouzbékistan, a été parfaitement préservé, bien qu’il ait été en grande partie détruit en 1338 par les soldats de Tamerlane. Ici, se trouvent non seulement de belles ruines de bâtiments anciens, mais aussi quelques maisons presque entièrement conservées, ainsi que des bâtiments reconstruits.

L’attraction principale pour les touristes à Mizdakhan est l’abondance des légendes associées à cet endroit. Par exemple, ici se situe une horloge mondiale. C’est un bâtiment d’où une brique tombe chaque année. Selon la légende, quand cette maison s’effondre complètement, la fin du monde viendra. Par contre, cette légende interdit de restaurer cet ancien monument, parce qu’une tentative de préserver le monde pourrait conduire à plus de problèmes.

Ici, presque tout est lié au chiffre 7 sacré pour les musulmans. Les 7 dômes qui ornaient autrement la ville ont été construits en l’honneur des 7 belles filles du khan régnant. Près d’un des plus anciens monuments se trouvent les tombes sans nom des 7 prophètes. Ils sont laissés sans nom afin que personne ne puisse les profaner.

Il y a bien sûr les tragédies d’amour qui sont liées à cet endroit. Il y a plusieurs siècles, un prince d’outre-mer est venu à Mizdakhan et a voulu apprendre des architectes locaux. Mais par négligence, il est tombé amoureux de la fille d’un souverain qui ne voulait pas donner la princesse comme épouse à un étranger. À la suite de beaucoup de persuasions, le khan a promis de consentir au mariage si le prince construisait le plus haut minaret de la ville pendant la nuit. Le prince a réussi à créer un miracle avec l’aide de tous les ouvriers et les architectes. Mais le souverain ne voulait pas se séparer de sa fille et a jeté le prince du minaret qu’il avait construit. La fille amoureuse ne voulait plus vivre sans son fiancé et s’est aussi jetée de cette hauteur. Le père inconsolable a ordonné de démolir le bâtiment tragique et de ne plus construire de maisons d’une telle hauteur dans la ville.

Et ce n’est qu’une partie des légendes et des contes que les visiteurs découvrent au Mizdakhan.