Tout d’abord, sortez votre appareil photo et prenez quelques photos. Ensuite, enfilez vos maillots de bain et plongez dans l’eau chaude au milieu des montagnes blanches de Pamukkale.
Ce qui semble être d’énormes congères de neige et de glace ne sont que des minéraux carbonatés et ne fondent pas dans la main, mais disparaissent progressivement. Les cristaux blancs ont commencé à apparaître à la surface de l’eau il y a environ 400 000 ans. Le « château de coton », comme l’appellent les habitants de Pamukkale pour ses escaliers qu’on aurait pu penser faits en coton, est situé près de Denizli. Aujourd’hui, c’est l’une des stations thermales les plus célèbres de Turquie. L’attraction principale est constituée par les piscines naturelles à l’eau minérale chaude sur la surface desquelles, quand il fait beau, la mer se reflète. Quel effet fantastique !
Les agences de voyages vous y attirent par des promesses de « la peau comme celle de bébé » et de « la santé pour de nombreuses années ». Et dans l’ensemble, c’est vrai. En effet, les minéraux qui composent ces montagnes servent non seulement de magnifique arrière-plan pour une autre photo de vacances, mais aussi de remède naturel. Les anciens Grecs avaient été les premiers à apprécier les qualités curatives de cet endroit, puis les rumeurs sur des eaux rajeunissantes ont atteint l’Égypte. La reine égyptienne, Cléopâtre, elle-même y prenait des bains en plein air. L’une des piscines a été nommée d’après cette belle femme légendaire. On peut y avoir un effet curatif ou rajeunissant, mais pour cela, vous devez vous baigner à Pamukkale au moins une fois par semaine. Sinon, c’est une agréable curiosité en plein air.
Des morceaux de colonnes, des rochers et des fragments de marbre des sources thermales romaines qui se trouvaient ici auparavant donnent à cet endroit un air mystérieux. Toutes ces petites pièces constituent le fond des piscines, il faut donc marcher prudemment.
La station dispose d’une infrastructure très bien développée. À côté de chaque piscine, il y a des douches et des vestiaires, et les bords des piscines sont équipés des cordes pour que les clients ne tombent pas.
Malgré le fait qu’il est impératif de marcher sur les montagnes calcaires de Pamukkale pieds nus, chaque année la station devient de plus en plus petite et perd sa couleur blanche.