La République démocratique du Timor-Oriental n’a reçu son statut que le 20 mai 2002. Mais au cours des 30 ans avant cet événement marquant historique, son territoire a été le théâtre d’une lutte incessante pour l’indépendance. Le 7 décembre 1975, les troupes indonésiennes ont débarqué au Timor oriental et, en juillet 1976, il a été officiellement intégré comme une province en Indonésie.

Les crises de violence et d’agression, ainsi que les affrontements armés dans les rues de la ville et les émeutes sont restés au fond, et aujourd’hui, ce pays est visité par des dizaines de milliers de touristes. Le cadeau d’adieu de l’Indonésie est devenu l’une des principales attractions du nouvel État moderne et la raison du pèlerinage des fidèles chrétiens à sa plus grande ville, Dili. Il s’agit d’une énorme statue du Christ Roi.

Ce monument géant, appelé Cristo Rei Dili, se trouve au sommet du célèbre cap Fatukama, qui donne une vue incroyable sur l’océan en direction de Jakarta d’un côté et sur la capitale du Timor oriental de l’autre côté. Sachez qu’il faut faire une petite, mais assez raide montée de la montagne d’une longueur de plus de 500 marches, afin d’atteindre cet endroit pittoresque.

Cette merveilleuse sculpture représente une figure du Christ de 27 mètres de haut, debout au sommet d’un énorme globe de 17 mètres. Le choix d’une telle taille de ce monument impressionnant n’était pas un hasard et renvoie à certains événements dans l’histoire de l’État. Le Timor oriental était la 27e province de l’Indonésie, tandis que l’Indonésie célèbre le jour de l’indépendance le 17 août. Le choix du matériau pour la fabrication de la statue était non moins symbolique. Cristo Rei Dili se compose de 27 sections de cuivre individuelles collectées et amenées à Dili de chaque province indonésienne. Il a fallu environ 1 an de travail continu et plus de 3 mois d’installation avant qu’une belle statue du Christ avec une croix de 10 mètres soit érigée au sommet.

L’inauguration officielle de la statue a eu lieu en 1996 avec la participation de l’évêque catholique Carlos Belo, du président indonésien Soeharto et du gouverneur du Timor oriental José Soares.