Il est possible d’être aux anges non seulement au paradis, mais aussi dans un coin isolé de la nature vierge de la Thaïlande dans le parc national d’Erawan, à quelques kilomètres de la métropole animée de Bangkok. Contrairement au paradis mythique, les sept cascades terrestres d’Erawan sont tout à fait réelles, bien qu’elles emportent par leur beauté dans le royaume magique de la nature, fascinent par les sons de l’eau qui tombe frappant des pierres solides. La cascade tire son nom de la ressemblance frappante de la septième cascade avec le mythique éléphant blanc à trois têtes nommé Erawan. D’une longueur de 1700 mètres et d’une hauteur de 831 mètres, la fabuleuse cascade d’émeraude est l’une des principales attractions naturelles du pays. Deux courants rapides d’Omtala et de Mong Lai descendent des pentes rocheuses couvertes de la végétation verte et dense, ce qui crée une atmosphère unique du théâtre de nature, et les principaux spectateurs sont des habitants de la forêt — des macaques crabiers et rhésus.

Malgré la visibilité de la faune, des itinéraires équipés sont tracés jusqu’à la cascade, il y a des ponts en bois et il n’est pas rare de voir des locaux venir pour un week-end romantique au pied des deux premières cascades. Les touristes sont plus intéressés par la troisième cascade avec une piscine assez spacieuse où de gros poissons nagent. Dans les rivières elles-mêmes, qui forment la cascade, on peut voir de nombreux bancs de petits poissons Garra rufa, ceux-là qui nagent dans les piscines des salons de spa pour un peeling naturel de la peau. Des escaliers en bambou mènent à la septième cascade supérieure, mais une digne récompense attend les courageux voyageurs — une vue magnifique sur la plus haute cascade rappelant l’éléphant sacré du dieu hindou Indra, le dieu du tonnerre et de la foudre, le roi de tous les dieux. En fait, sur la septième cascade, la cascade d’Erawan ne s’arrête pas et, selon les résidents, il y a plusieurs niveaux supplémentaires, mais la route y est considérée comme dangereuse pour la vie humaine, et en termes de beauté, rien ne peut se comparer à la cascade supérieure. Il vaut donc mieux se limiter au « septième ciel » de la Thaïlande et se sentir le plus heureux.