La fabuleuse ville indienne de Jaipur a été surnommée « la ville rose » pour la couleur de la pierre à partir de laquelle presque tous les bâtiments de son territoire, et même les murs défensifs protégeant la ville des intrus et des animaux prédateurs, ont été construits. Aujourd’hui, le plus grand centre de traitement de pierres semi-précieuses au monde et le véritable royaume de l’architecture des palais et des temples accueille chaque voyageur et ouvre amicalement ses portes. Et si vous avez besoin d’une bonne loupe pour observer des bijoux brillants, alors pour faire connaissance des palais pompeux des maharajas et des temples frappant par leur échelle, vous devrez monter sur le gratte-ciel principal de Jaipur, la tour Isarlat, et profiter d’une vue magnifique sur la ville magique. Les habitants l’appellent « Sargasooli » ce qui signifie « céleste » en hindi. En fait, elle touche pratiquement les cieux et une vue superbe s’ouvre depuis sa plate-forme d’observation sur le septième niveau le plus élevé, et l’expression « au septième ciel du bonheur » peut être interprétée littéralement ici.

La célèbre tour Isarlat à sept niveaux a été construite en 1749 par Maharaja Ishvari Singh pour célébrer la grande victoire sur chacun des sept États soutenant son frère Mado Singh dans la brutale bataille pour le trône de Jaipur. Elle est située près de la porte trypollienne menant à l’ancien palais du Maharaja. On peut voir tout son vaste territoire occupant la septième partie de la vieille ville, ainsi que de nombreux autres palais et temples, depuis la plate-forme d’observation de l’étage supérieur de la tour octogonale où les marches étroites d’un escalier raide mènent. À chacun de ses niveaux, il y a une porte et une sortie sur la plate-forme, mais seulement tout en haut, une vue à 360 degrés sur toute la ville fantastique s’ouvre. 

Pendant de nombreuses années, cette vue n’était pas accessible au grand public. Ce n’est que ces dernières années que les autorités locales ont autorisé l’ouverture de la tour à la visite. Alors, maintenant tout le monde peut profiter des mêmes vues magnifiques qui ravissaient les yeux du maharaja au XVIIIe siècle.