Le pays de la Reine Maud est un désert enneigé qui attire par son silence et ses paysages blancs sans limites interrompus par une chaîne des montagnes sombres. Un lieu aimé des grimpeurs et des artistes amateurs de l’extrême, prêt à créer de la beauté à des températures négatives.
Le premier à pénétrer sur cette terre sans vie en 1904 est le navigateur écossais William Spears Bruce. Après lui, des baleiniers norvégiens ont commencé à venir ici. En particulier, en 1930, des navires de l’expédition norvégienne Rieser-Larsen ont accosté dans ce coin reculé. Les scientifiques ont commencé les premières recherches sérieuses sur le territoire, et ils lui ont donné le nom de Charlotte Maria Victoria Maud, Princesse de Galles et Reine de Norvège.
La période la plus intéressante dans l’histoire de la Terre de la Reine Maud se situe dans les années 30 du XXe siècle. Les occultistes fascistes étaient convaincus que ce territoire de l’Antarctique est l’ancienne Atlantide, où se cachent de grands lieux de pouvoir et des secrets de l’intellect supérieur. Depuis 1935, des chercheurs allemands sont régulièrement venus sur cette terre avec des expéditions secrètes. Selon des rapports non vérifiés, ils ont trouvé ici des oasis inhabituelles et un grand système de grottes à air chaud, qui sont reliées entre elles par de longs passages. Des pilotes courageux de Goering ont même effectué un vol spécial : ils ont clôturé l’immense place de l’Antarctique, plus grande que l’Allemagne elle-même, en y dispersant des signes métalliques portant l’image de la croix gammée.
On ne sait pas encore si les Allemands ont vraiment réussi à trouver quelque chose d’inhabituel. Leurs archives ont été détruites, et les scientifiques modernes n’ont trouvé aucune preuve de ces légendes.
Aujourd’hui, le territoire de la Terre de la Reine Maud n’appartient à aucun pays. Il ne peut être utilisé que pour la recherche scientifique. Et il existe plusieurs stations scientifiques, dont les plus importantes sont les stations russe « Novolazarevskaya » et allemande « Neumeier ».