La Kasbah d’Agadir est la partie la plus ancienne de la ville. Selon les données archéologiques, les premiers bâtiments sur cette colline sont apparus en 1540. C’était une tour d’observation et plusieurs fortifications pour protéger la ville. En 1752, la Kasbah a été considérablement reconstruite : un mur long et fiable, de hauts bastions, des entrepôts pour stocker des munitions et des provisions sont apparus. À l’intérieur, tout le territoire a été divisé en rues, et des logements ont été construits pour les militaires. Ici, derrière le mur, la Médina, la vieille ville et le centre culturel et religieux se trouvaient.
Enfin, la Kasbah a été si grande et impressionnante qu’elle pouvait être vue à partir de n’importe quel endroit de la ville et de la mer. Elle représentait la puissance et la force de ses habitants.
En 1960, un grand tremblement de terre a frappé Agadir. Il a détruit non seulement les habitations de la ville, mais aussi la plupart des anciens bâtiments. On n’a pas pu restaurer beaucoup de choses. Sur le territoire de la Kasbah, seuls les murs et quelques bâtiments bas se sont conservés. Et la Médina a été complètement détruite. On a essayé de la restaurer, mais pas sur le site historique, mais à cinq kilomètres du centre-ville. L’artiste et l’architecte italien Coco Polizzi a recréé en 1992 le vieux coin de la ville à partir de vieilles photographies, des dessins et des mémoires de résidents. Maintenant, c’est un musée en plein air où il y a des boutiques de souvenirs et des ateliers d’artisans.
Quant à la Kasbah elle-même, de nos jours, malgré des pertes importantes, elle est l’un des plus beaux monuments historiques, culturels et architecturaux de la ville.
La route vers la Kasbah depuis la ville n’est pas facile : une montée assez longue sur la montagne d’environ 7 kilomètres prend une heure et demie. Mais il est possible de simplifier la route, en prenant un taxi spécial (un taxi ordinaire n’est pas autorisé à entrer dans la Kasbah), utiliser un bus touristique ou louer un vélo.