Le monument le plus célèbre et le plus frappant de Mombasa, sans compter des parcs nationaux, est le fort Jésus : une ancienne forteresse de forme inhabituelle, construite par les Portugais en 1593.

Lorsque les colonisateurs européens sont arrivés sur le territoire de Mombasa, ils ont été confrontés à un certain nombre de problèmes. Et le principal d’entre eux c’était des raids constants des Turcs et des tribus africaines locales. On avait besoin d’une fortification fiable dans laquelle il était possible de repousser le siège et d’affronter l’ennemi.

C’est ainsi qu’une grande forteresse est apparue dans la ville, construite par l’architecte italien Giovanni Battista Cairato. Le maître a soigneusement étudié le territoire de la ville afin de choisir l’endroit le plus approprié pour le fort. La recherche a duré plusieurs mois et, finalement, l’architecte a décidé où il serait préférable de placer la forteresse. D’une part, il avait tout à fait raison, car le fort est devenu non seulement une fortification, mais aussi l’un des meilleurs ports de la côte est du continent. D’autre part, c’était l’emplacement favorable du fort Jésus de Mombasa qui est devenu la raison des batailles régulières entre les Portugais et les Arabes, qui voulaient prendre possession d’une telle fortification avantageuse et fiable. Le fort a résisté aux 10 sièges les plus puissants, dont l’un a duré près de trois ans ! Après chacun de ces sièges, il était nécessaire de restaurer partiellement les murs et les bâtiments sur le territoire de la forteresse.

En 1875, le fort Jésus de Mombasa a été conquis par les Britanniques. Et ils ont placé une prison sur son territoire.

Malgré le fait que le fort a été reconstruit à plusieurs reprises, son plan initial a été conservé jusqu’à aujourd’hui. Des chambres des esclaves, des entrepôts d’armes et de munitions, des salles de torture et même des églises et des chapelles sont présentes sur son territoire.

Aujourd’hui, le fort Jésus abrite le Musée national d’histoire. Il contient non seulement des artefacts militaires qui racontent les hostilités sur ce territoire et les personnes qui y ont pris part. Il y a aussi des expositions qui touchent à la composante culturelle : des articles ménagers de la population locale, des bijoux, de petites sculptures, de vieilles lettres et livres. Des fragments de navires de guerre portugais, qui ont plus de 300 ans sont les plus populaires parmi les invités.