Ce mois de mai, nous avons voyagé en Autriche pendant 11 jours, une première pour moi. Nous nous sommes décidés pour cette destination deux mois avant de partir environ. Sur place, le séjour a été découpé en deux : une partie road trip et découverte des montagnes et quelques jours citadins à Vienne. Cela nous a conduit dans les régions de Basse-Autriche, Haute-Autriche, Salzburg, Styrie et à Vienne. Nous avons parcouru 1200 kms en voiture – la notion de kilomètre est à mettre en regard avec la quantité de routes de montagne ! – 135 kms à pieds en 197 595 pas et l’équivalent de 177 étages montés. Nous avons eu un temps plus estival que printanier. C’était un beau voyage, dépaysant sans trop l’être (deux heures d’avion, pas de décalage horaire, paiement en euros, etc.), entre culture et nature. Je vous en parle aujourd’hui dans ses grandes lignes, plutôt en mode « organisation, impressions et premiers retours » !
Chaque printemps, nous faisons habituellement un « grand voyage ». L’Europe a paru toute indiquée. Nous avons pensé à l’Écosse, qui nous fait rêver, et à ses paysages. Mais deux bons mois avant les dates du voyage, le temps d’avoir une ébauche de circuit, il était trop tard pour trouver un hébergement près de certains sites majeurs. Il nous fallait trouver un plan B, et vite ! Je précise que nous ne sommes malheureusement pas souples sur nos dates de vacances.
Notre itinéraire de 11 jours en Autriche
Les principales étapes de notre séjour ont été les suivantes :
C’est un beau voyage. Nous aurions volontiers ajouté un jour près de Salzburg, pour visiter plus de sites naturels, et un près de Tröpolach. Le fait que les conditions météorologiques aient été excellentes en montagne joue aussi sur le fait que nous y aurions volontiers passé plus de temps alors que nous avons souffert de la chaleur à Vienne. Pour zoomer, vous pouvez retrouver la carte de notre itinéraire – la même que celle de l’image ci-dessous – sur Travelmap.
Le climat autrichien n’est pas à l’opposé de celui que l’on connaît en France. Nous sommes partis fin mai.
En montagne, le temps était très agréable : beau soleil, 20-25 degrés, averses quotidiennes mais courtes donnant lieu à de magnifiques couleurs dans le ciel. Parfait pour nous ! Pour parcourir la route de montagne Grossglockner et voir le Grüner See, qui naît de la fonte des neiges, mieux vaut ne pas venir avant mai.
À Vienne, le thermomètre affichait à 30. En ville, une telle chaleur est souvent éprouvante. Vive les saucisses à la place des doigts dès 8h du matin ! Cela nous a freiné dans nos visites mais nous avons tout de même réussi à voir ce que nous voulions, en rasant les murs pour avoir de l’ombre, en limitant la prise de photos si elle nécessitait d’aller au soleil, etc.
En tout cas, aucun vêtement chaud ne nous aura été utile, que ce soit en ville ou en altitude.
Le tiroir de mon cerveau qui contient mes cours d’allemand était loin loin loin ! J’ai eu toute la peine du monde à aligner trois mots, seulement en cas d’extrême nécessité. J’ai passé le bac avec un bon niveau, bien meilleur qu’en anglais. 17 ans plus tard (hum…), je ne comprends que les panneaux en anglais, seule langue qui me vienne quand je veux m’exprimer à l’étranger. J’ai passé le séjour à m’interroger sur les mots mais n’ai pu que constater que des notions d’allemand étaient très utiles. Les Autrichiens étaient très friands de nos « grüß Gott » (n’essayez même pas « Guten tag » !) et, sitôt un mot en allemand entendu, ils n’hésitaient pas à nous parler dans leur langue, jusqu’à ce que l’on leur demande s’ils parlaient anglais… Dans l’hôtellerie, l’anglais n’est pas un problème. Dans la restauration, selon les lieux, il y a toujours quelqu’un qui se dépatouillera aussi mais l’allemand reste évidemment le plus pratique et augmente les chances d’être compris. Pour être compris en français, il faut chercher avant de partir des adresses francophones. Il est arrivé deux ou trois fois que l’on nous réponde en français.