La ville texane de Fort Worth est célèbre pour sa riche histoire d'Indiens d’Amérique du Nord, de cow-boys et de récits des temps difficiles de « l'Ouest lointain ». L'architecture de ses bâtiments et les collections de trois musées consacrés à la culture américaine de cette période en témoignent. Il faut commencer par Amon Carter Museum of American Art qui présente l'une des plus grandes collections au monde. Il a été fondé par l'éditeur de journal local et philanthrope Amon G. Carter pour abriter la collection personnelle de sculptures et de peintures de Frederic Remington et Charles Marion Russell. Et ce n'est qu'après sa mort que le collectionneur l'a léguée à la ville. La fille d'Amon G. Carter, Ruth Carter Stevenson, a exaucé les vœux de son père et en 1961, le musée a ouvert ses portes au grand public.

Après l'ouverture du musée qui s'appelait à l'époque l’Amon Carter Museum of Western Art, sa collection a commencé à se reconstituer avec des œuvres d'autres maîtres et a rapidement commencé à représenter tous les aspects de l'art américain, des premiers peintres paysagistes du début du XIXe siècle aux artistes contemporains.

Aujourd'hui, ici on peut voir des centaines d'œuvres de sculpteurs, de peintres et d’illustrateurs américains, de Frederic Remington et de Charles Marion Russell, dont la passion était « le monde de l'Ouest lointain ». Et si pour Frederic Remington c'était du travail, alors Charles Marion Russell était simplement obsédé par la culture de cette période. De plus, il a travaillé comme cow-boy pendant plusieurs années et a même vécu parmi les Amérindiens. L'ensemble de la collection du musée compte environ 30 mille objets. Parmi eux il y a des photographies, des dessins, des peintures et des sculptures de grands maîtres tels que le photographe américain, le galeriste et le mécène des arts Alfred Stieglitz, l'artiste Georgia Totto O'Keeffe, les paysagistes Thomas Cole et Winslow Homer, le naturaliste Martin Johnson Heade, le portraitiste John Singer Sargent, l'amateur du pop art Stuart Davis et aussi le « père » de la sculpture cinétique Alexander Calder.

Le musée continue de collectionner des objets d'art américain aujourd'hui, en plus il organise des programmes et des activités éducatives, des expositions temporaires d'archives et publie de nombreux articles sur son site officiel.