Le fort Merensky est situé près de la ville de Middelburg, dans le sud du continent africain. Construit par un Allemand, il porte le nom d’un Allemand, cependant, il est né de la lutte pour l’indépendance du peuple africain.

Au milieu de la plaine africaine aride, il reste encore des ruines de la forteresse. Les pierres brun rougeâtre semblent provenir du sol et ont pris cette forme de manière indépendante. Le fort combine le gothique allemand et le style africain et s’intègre parfaitement dans ce paysage.

Malheureusement, la forteresse est détruite, mais vous pouvez vous promener dans les ruines. Une telle promenade offre un plaisir particulier, la réalité ici se confond avec la fantaisie et les idées sur les événements qui se sont passés à cette époque.

Et qu’est-ce qui s’est passé ici ? À la fin du XIXe siècle, le missionnaire allemand Alexander Merensky s’est installé dans ces lieux. Il a été envoyé dans les environs de Middelburg pour convertir les locaux au christianisme. Mais les chefs africains étaient contre la nouvelle foi et les nouveaux hommes sur leur territoire. Le chef Sekukuni de la tribu Pedi a décidé de chasser l’étranger.

Alexander et ses adeptes ont dû fuir. Ainsi, errant dans les montagnes et se cachant des tribus guerrières, Merensky a construit sur l’un des villages locaux appelé Botshabelo, où ils se sont installés, un fort Wilhelm (un autre nom du fort Merensky) pour les paroissiens, et ils étaient déjà plus de 400 à ce moment-là, et ils avaient besoin de se protéger. Mais le chef, défendant l’identité de son peuple, n’a pas cessé de se battre. Il craignait que le christianisme compromette son autorité.

La chance était du côté du chef Sekukuni et l’allemand a dû fuir. Sekukuni interdit le christianisme sur l’île, mais n’a pas touché le fort. Aujourd’hui, c’est un musée en plein air. Un symbole que les Africains ont pu défendre leur culture et leurs traditions.

Montez au sommet. La tour n’est pas trop haute, à seulement cinq mètres, mais la vue est magnifique. On peut regarder sans cesse cette plaine. Surtout au coucher du soleil.