Contrairement à la plupart des parcs nationaux situés au Kenya, Haller Park est un endroit plutôt inhabituel. Cela est dû au fait qu’il y avait auparavant une zone industrielle, notamment une carrière de calcaire. Et aujourd’hui, c’est l’une des zones écologiques les plus attrayantes et les plus propres, une preuve que tout endroit, même moins prometteur et attractif, peut, si on le souhaite, revenir à la nature, devenir une véritable oasis avec des arbustes et des arbres à fleurs, de l’herbe verte et des animaux sauvages.
L’histoire du parc commence en 1952, lorsqu’une cimenterie a été fondée ici, en pleine nature. Par conséquence, littéralement un an plus tard, tous les êtres vivants autour de la production se sont éteints. En 1959, les autorités du pays et la direction de l’usine ont sonné d’alarme : l’entreprise a causé de graves dommages à l’environnement. Ensuite, on a décidé d’essayer de restaurer l’écosystème. Pour faire cela, on a confié la tâche de trouver des fleurs et des plantes capables de s’acclimater sur ce territoire difficile à un consultant, René Haller, spécialement invité. Sur les 26 espèces qu’il a sélectionnées, au début, seulement trois ont pu survivre. Mais peu à peu, la terre prenait vie, de nouvelles plantes y ont pris racine, des animaux sauvages ont commencé à venir dans ces endroits. La production de ciment a dû être fermée, et le territoire, qu’elle avait occupé, a été transformé en parc où poussent environ 180 espèces d’arbustes et d’arbres locaux, ainsi que des porcs, des hippopotames, des girafes, des antilopes, des buffles et d’autres représentants symboles de l’Afrique vivent.
Haller Park est divisé en plusieurs zones : une réserve naturelle, un parc de reptiles, une maison de papillons, une ferme piscicole, des enclos à crocodiles, une terrasse d’observation avec des girafes, des jardins de palmiers. Des chemins piétons confortables et sûrs sont aménagés entre chaque zone. Afin de ne pas vous perdre, vous pouvez choisir l’un d’entre eux et faire le tour du parc, ou vous rendre délibérément dans une certaine zone.
D’ailleurs, on peut nourrir des girafes ici. À certaines heures, les gardiens ouvrent les clôtures et tout le monde peut offrir au magnifique géant quelque chose de savoureux et de sain.